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15 Sep
15Sep

Le 14 septembre 2000, Mgr Emmanuel Kataliko rentre à Bukavu (RDC).

Ce jour-là, la rébellion du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) qui dirige la partie est du pays, accepte enfin que Mgr Emmanuel Kataliko, Archevêque métropolitain de Bukavu, revienne dans son diocèse de Bukavu, après plus de 6 mois d'exil.

En effet, le RCD l'avait refoulé de Bukavu en février 2000, l'accusant de faire obstacle à la réconciliation interethnique. Arrêté d'abord, Mgr Kataliko sera déporté à Butembo (Nord-Kivu). Le RCD n'acceptait pas ses prises de position, par lesquelles il dénonçait l'occupation étrangère de son pays, citant nommément les armées rwandaises et ougandaises au cours de ses prêches.

Malheureusement, Mgr Emmanuel Kataliko mourra quelques semaines après son retour à Bukavu (4 octobre 2000), à l'hôpital de Marino (commune voisine de Rome, Italie), à l'âge de 68 ans. Il était en Italie pour participer, en sa qualité de vice-président de la Conférence épiscopale de la RD Congo, à la réunion du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar. Même si officiellement on attribue son décès à un infarctus, plusieurs personnes à Bukavu restent convaincues qu'il avait été empoisonné.

Né à Lukale (alors diocèse de Beni-Butembo) en 1932, ordonné prêtre le 20 décembre 1958, Mgr Kataliko fut consacré évêque le 11 octobre 1966. En mai 1998, il prit sous son aile les fidèles de l'archidiocèse de Bukavu, où il succéda à Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, assassiné lors de la prise de Bukavu durant la guerre de l'AFDL d'octobre 1996.

Benjamin Babunga (www.babunga.alobi.cd)


TMNews@060923

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