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15 Mar
15Mar

Réunis du lundi 4 au jeudi 7 mars 2024 au centre de la pastorale de Kisangani (Tshopo) pour évaluer les activités pastorales, la situation socio-économique et sécuritaire dans leurs provinces respectives, Les évêques de 9 diocèses ecclésiastiques de Kisangani ont fait ces recommandations :


  1. Aux députés provinciaux et nationaux de voter des lois et édits qui favorisent l'épanouissement du peuple, de contrôler et de sanctionner les gouvernants pour permettre à la population de mener une vie paisible.
  2. Aux gouverneurs des provinces de cesser de collaborer avec les groupes armés en leur fournissant des armes et munitions pour vous enrichir de manière malhonnête. Capitalisez les recettes des provinces pour une gestion rationnelle, transparente, et redevable avec un impact visible pour le bien-être de la population, et travaillez pour l'avènement de la paix afin de permettre aux déplacés de regagner leurs milieux d'origine.
  3. "Aux groupes armés locaux de déposer les armes et de cesser de tuer vos propres sœurs et frères, ne vous laissez pas manipuler par des politiciens et des étrangers. Vous aussi, groupes armés étrangers, arrêtez les massacres, le pillage des minerais, des ressources naturelles et retournez chez vous, retirez vos mains du Congo comme l'a dit le Pape François."
  4. Aux jeunes, les évêques demandent de s'approprier des valeurs humaines et évangéliques pour devenir des artisans de paix dans la société afin de leur garantir un avenir meilleur par la prière, le travail, le vivre ensemble, le pardon, la réconciliation, l’honnêteté, le service et l'abnégation.

Un petit commentaire livré par le secrétaire de l'ASSEPKIS, Monsieur l'abbé Archange Kampi à la fin des assises : "les pères évêques sont préoccupés par la montée en puissance des groupes armés locaux et étrangers dans les provinces. Cette situation dramatique crée un climat d'insécurité caractérisé par un nombre important de pertes en vies humaines sans oublier le déplacement massif de la population, et des destructions de biens publics et privés. Par ailleurs, ils déplorent l'irresponsabilité des autorités politico-administratives devant les cas de tueries à cause de la mauvaise délimitation des parcs de la Lomami et de Garamba".

Source d'information: Gabriel Makabu, depuis Kisangani

TMNEWS@100324

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