Nous avons souvent peur de ce qui réduit notre volonté de vivre. Nous activons toutes les énergies pour éviter ce qui peut nous rendre inéligible au bonheur. Malheureusement, nous sommes restés dans la plupart de temps dans le périssable. C’est vrai que la santé, le succès, la joie familiale, la réussite, le partage d’un repas, le confort matériel,… confirment que nous existons. Voilà pourquoi nous nous battons souvent pour conserver ce bonheur éphémère et nous combattons ceux que nous estimons vivant mieux que nous pour les remplacer.
Et pourtant, ce qui précède n’est parfois que l’illusion des images que notre société nous projette. Nous ignorons ce qui est réellement à sauvegarder et ce pourquoi on doit s’oublier pour l’obtenir. C’est ce pourquoi Jésus est venu se sacrifier dans cette humanité tendue vers la perdition. Pierre, chef des apôtres, montre aux juifs le sens du miracle accompli à l’entrée du temple. C’est le nom puissant et divin de Jésus qui apporte la guérison à toutes nos infirmités. Car Jésus est celui dont les écritures ont parlé.
C’est Jésus le maître incontesté qui a envoyé ses disciples propager cette bonne nouvelle grâce à l’Esprit Saint : « Vous voyez, c’était dans l’Écriture : le Messie devait souffrir et ressusciter d’entre les morts le troisième jour. Et il faut ensuite que la conversion et le pardon des péchés soient proclamés en son nom à toutes les nations » Voilà la vraie mission des témoins du Christ : la proclamation de la bonne nouvelle pour le salut de tous. C’est ce que précise Saint Jean dans la deuxième lecture : vivre en converti et ne compter que sur le protecteur, qui est le Christ, lorsque la faiblesse nous attire au péché. Car c’est dans la soumission à la Parole de Dieu que nous pouvons savoir que nous aimons Dieu. Malgré le rejet de la parole de Dieu par nos contre témoignages, rien ne pourra empêcher le Christ à poursuivre sa mission du salut. Il est mort et ressuscité pour notre vrai bonheur.
Abbé Jean-Marie KONDE
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