Mise en pratique de l’Accord Cadre entre le Saint-Siège et la RCA : les prêtres Fidei donum, les religieux et les religieuses en possession gratuite de visas et de cartes de séjour

Par sa lettre du 26 août 2024, la Nonciature Apostolique en République Centrafricaine avait informé, après son  audience privée avec le Président de la République, S.E. Prof. Archange Touadera, du 23 août 2024, les prêtres Fidei donum , les religieuses et les religieux étrangers exerçant en RCA que les questions liées aux Visas et aux Cartes de séjour sont disponibles par la volonté du Président de la République qui veut voir l’application et le respect de l’Accord Cadre entre le Saint-Siège et la RCA.

Suite à cette rencontre, Mr Jocelyn MBALA, Directeur Général des Cartes de séjour et Cartes d’identité sous couverture du Ministère de tutelle, a échangé sur la procédure à suivre pour que les prêtres Fidei donum , les religieuses et les religieux étrangers exerçant en RCA obtiennent gratuitement les visas et les cartes de séjour, selon la mention de l’Accord Cadre, art.5§2.

Le devoir restant à l’Eglise, a été demandé à tous les diocèses et à toutes les congrégations la liste des prêtres Fidei donum , religieuses et religieux étrangers exerçant en RCA concernés. A cette liste étaient joints la Copie du passeport, la copie de la Carte de vaccination, deux photos passeport et l’ordre de Mission du Responsable Ecclésiastique. Dans sa lettre, Mgr Giuseppe Laterza, Nonce Apostolique, a prié  sans aucune exception pour que les demandes ne concernent qu’exclusivement le personnel religieux ou laïc, officiellement envoyé par les Autorités religieuses respectives pour la mission dans ce Pays. Cela dit, désormais, toutes les demandes de Visa et de Carte de séjour devront être adressées, accompagnées de toute la documentation nécessaire, à cette Nonciature Apostolique, qui les transmettra aux Services du Gouvernement.

Cette démarche a été louée par les prêtres Fidei donum , les religieuses et les religieux étrangers exerçant en RCA qui depuis plusieurs années dépensaient des fortunes sans arrêt pour renouveler leur séjour avec une minime échéance de deux à trois mois.  

TMNews@121124