HOMELIES

Le père, dans la parabole de ce IVe dimanche de carême, exulte de joie de voir le retour de son fils perdu (15,24). C’est la même attitude qu’ont affichée le berger qui part à la recherche d’une seule brebis perdue en laissant les 99 autres(15,6) et la femme qui a retrouvé la pièce de monnaie dans sa maison(15,9).

Notre histoire est parsemée d’embûches ravisseuses de notre bonheur. Le bonheur est une lumière qui attire le regard de tout être. C’est le sens de nos combats pour la survie. Engageons-nous aujourd'hui au désert avec le Christ pour vaincre la tentation, assurance de notre Pâques.

L’Evangile de ce jour nous ouvre la réflexion à la conscience droite. Ces courtes sentences lues ce dimanche nous invite à agir avec discernement et jugement afin d’être producteurs de bons fruits capables de plaire à Dieu et à la société. Tout cela n’est possible lorsque notre cœur enferme le trésor qui doit éclairer notre agir. Pour cela, je vous propose ces trois démarches.

Si le Dimanche dernier nous avons été dans les bains de 4 béatitudes suivies de 4 lamentations, aujourd’hui le Christ nous montre la voie à suivre pour atteindre réellement ces béatitudes. Il s’agit de ce passage de l’homme animal à l’homme spirituel. Un schéma obligatoire pour savourer les effets du Royaume dès maintenant jusqu’à ce que tout soit comblé à la fin de temps.

La célébration de la chaire de Saint Pierre dans l’Eglise est un appel confirmant la pierre fondamentale de la foi de l’Eglise qui se base sur Jésus Christ, Fils de Dieu ; elle nous rappelle aussi la place qu’occupe Saint Pierre Apôtre (avec ses successeurs) parmi les apôtres.

Autour de Jésus nous sommes rassemblés pour l'écouter et faire l'expérience de l'accomplissement de ses signes. Rendons nos cœurs purs pour accueillir sa Parole, purifions nos mains pour recevoir son corps et apprêtez notre langue à chanter sa sainteté.

En cette Année jubilaire méditée sous l’angle de l’espérance, le Pape François nous invite en ce dimanche à réfléchir sur le thème suivant : «J'espère en ta Parole» Ps 119, 74. Dans l’évangile proposé en ce troisième dimanche, nous sommes placés face à deux textes de Luc qui nous ouvrent à l’intelligence des écritures doublement: de la référence à l’extension (Luc 1,1-4) et de l’extension à l’accomplissement (Luc 4, 14-21).

En ce deuxième dimanche de l'Année C, nous sommes comme conviés à Cana pour participer au repas du Seigneur au cours duquel il prend soin de transformer le pain en son corps et le vin en son sang. Avec l'aide de la Vierge Marie, entrons dans cette eucharistie avec un cœur purifié.

A chaque fois que nous nous réunissons dans l'Eglise sous la pulsion de l'Esprit Saint, nous manifestons avec gratitude la foi reçue dans l'Eglise depuis le jour de notre Baptême. Sous les traces de notre Seigneur en cette solennité, nous célébrons le mystère de sa mort et de sa résurrection avec l'aide de son Esprit.

Aujourd'hui nous célébrons un grand jour de notre foi. Il s'agit de l'épiphanie. Jésus Christ qui est né dans une discrétion totale se laisse découvrir par l'univers avec la visite des rois mages. Dieu n'a pas attendu pour révéler à l'humanité l'heure cruciale de son histoire. Je vous inviter à m"diter avec moi , en cette fête de l'Epiphanie, sur la question du temps et celle du lieu.

En ce dernier jour de l’année 2024, je viens vous partager la joie de notre assurance sur Dieu qui ne nous abandonne pas, la force de persévérance devant les adversités de la vie et le bonheur de vivre dans l’action de grâce.

Après l'écoute de ces trois lectures, ouvrons notre cœur aux merveilles du Seigneur. Lui qui est le Dieu des promesses, il réalise au temps voulu ce qu'il a promis et notre vie prend un autre tournant. C’est les trois points de notre méditation que je développe en ce quatrième Dimanche de l'Avent.