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Lecture du livre du prophète Isaïe :
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse
que sa justice ne paraisse dans la clarté,
et son salut comme une torche qui brûle.
Et les nations verront ta justice ;
tous les rois verront ta gloire.
On te nommera d’un nom nouveau
que la bouche du Seigneur dictera.
Tu seras une couronne brillante
dans la main du Seigneur,
un diadème royal
entre les doigts de ton Dieu.
On ne te dira plus : « Délaissée ! »
À ton pays, nul ne dira : « Désolation ! »
Toi, tu seras appelée « Ma Préférence »,
cette terre se nommera « L’Épousée ».
Car le Seigneur t’a préférée,
et cette terre deviendra « L’Épousée ».
Comme un jeune homme épouse une vierge,
ton Bâtisseur t’épousera.
Comme la jeune mariée fait la joie de son mari,
tu seras la joie de ton Dieu.
– Parole du Seigneur.
(Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 7-8a, 9a.10ac)
R/ Racontez à tous les peuples
les merveilles du Seigneur ! (Ps 95, 3)
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur, la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
Allez dire aux nations : Le Seigneur est roi !
Il gouverne les peuples avec droiture.
« L’unique et même Esprit distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier » (1 Co 12, 4-11)
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
Frères,
les dons de la grâce sont variés,
mais c’est le même Esprit.
Les services sont variés,
mais c’est le même Seigneur.
Les activités sont variées,
mais c’est le même Dieu
qui agit en tout et en tous.
À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit
en vue du bien.
À celui-ci est donnée, par l’Esprit,
une parole de sagesse ;
à un autre,
une parole de connaissance,
selon le même Esprit ;
un autre reçoit, dans le même Esprit,
un don de foi ;
un autre encore, dans l’unique Esprit,
des dons de guérison ;
à un autre est donné d’opérer des miracles,
à un autre de prophétiser,
à un autre de discerner les inspirations ;
à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ;
à l’autre, de les interpréter.
Mais celui qui agit en tout cela,
c’est l’unique et même Esprit :
il distribue ses dons, comme il le veut,
à chacun en particulier.
– Parole du Seigneur.
Alléluia. Alléluia.
Dieu nous a appelés par l’Évangile
à entrer en possession de la gloire
de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia.
(cf. 2 Th 2, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
il y eut un mariage à Cana de Galilée.
La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au mariage
avec ses disciples.
Or, on manqua de vin.
La mère de Jésus lui dit :
« Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui répond :
« Femme, que me veux-tu ?
Mon heure n’est pas encore venue. »
Sa mère dit à ceux qui servaient :
« Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Or, il y avait là six jarres de pierre
pour les purifications rituelles des Juifs ;
chacune contenait deux à trois mesures,
(c’est-à-dire environ cent litres).
Jésus dit à ceux qui servaient :
« Remplissez d’eau les jarres. »
Et ils les remplirent jusqu’au bord.
Il leur dit :
« Maintenant, puisez,
et portez-en au maître du repas. »
Ils lui en portèrent.
Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.
Il ne savait pas d’où venait ce vin,
mais ceux qui servaient le savaient bien,
eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié
et lui dit :
« Tout le monde sert le bon vin en premier
et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon.
Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C’était à Cana de Galilée.
Il manifesta sa gloire,
et ses disciples crurent en lui.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Quelle joie sœurs et frères de nous retrouver autour de Jésus ! Avoir la certitude que Jésus est au milieu de nous est le début de victoire sur toutes nos misères. Car nous vivons dans un monde où même nos fêtes deviennent souvent des soucis et des inquiétudes à la fin. Vous savez pourquoi ? Parce que nous évitons le Christ à la fête au lieu de l'inviter. Acceptez que je vous partage mon homélie en exploitant quelques éléments de l'organisation d'une fête.
L'évènement festif
A chaque fois qu'il nous arrive d'organiser une fête, il y a toujours une raison ou un évènement qui nous motive. Dans l'évangile, il s'agit d'un mariage qui est un évènement social et voire religieux très important. Le Christ a accordé une grande importance à cette invitation car il est l'Epoux de l'Eglise. Il a honoré de sa présence cet événement pour manifester l'alliance divine à l'endroit de l'humanité. C'est pour cela l'Eglise nous convie chaque jour, par la recommandation de son Époux, à la fête de l'eucharistie. C'est à cette fête que le Seigneur nous donne un nom nouveau jusqu'à devenir sa préférence comme le note Isaïe dans la première lecture.
La préparation d'une fête
Aucune fête ne peut se célébrer sans une préparation au préalable. Cette préparation concerne et l'organisateur et les invités. Car chacun a un rôle qui lui correspond dans la salle. Si dans le mariage à Cana Jésus était l'invité, à cette eucharistie c'est lui qui nous invite. C'est ici que le livre des Proverbes nous parle avec force : La Sagesse a bâti sa maison, elle a taillé sept colonnes. Elle a tué ses bêtes, et préparé son vin, puis a dressé la table.
elle dit : « Venez, mangez de mon pain, buvez le vin que j’ai préparé...(Proverbes 9,1–2.5).
Mais comment nous sommes-nous préparés pour cette fête spirituelle ? La voix du prêtre crie dans chaque messe comme en Apocalypse 19,9, heureux les invités au repas des noces de l'Agneau. Oui nous sommes là. C'est vrai. Nous devons aussi nous examiner si le Maître à son arrivée nous trouvera en habit de fête. Au cas contraire, Il nous dira : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” Et c'est là que nous allons garder un silence coupable (Cfr Matthieu 22,12). Ce qui veut dire, nous n'avons pas d'excuse de manquer l'habit de noce malgré nos faiblesses. Nous devons nous battre jour et nuit pour la repentance afin d'avoir une âme pure avec effet d'un bon témoignage au milieu de soeurs et frères. Prenons le temps de préparer notre rencontre avec Dieu pour ne pas être surpris désagréablement ici sur terre et dans l'éternité.
Le rôle de Marie à notre fête
Marie est la mère de Jésus notre Sauveur. Elle a joué un rôle crucial dans la vie de Jésus son Fils. Car, comme le dit Paul dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, "À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien." Nous voyons Marie à Cana intervenir jusqu'à pousser son Fils à accomplir le premier miracle. Observez la foi de cette Femme. Elle ne fait pas de bruit, connaissant son Fils, elle dit une seule phrase aux serviteurs : faites tout ce qu'il vous dira. Et la fête qui prenait déjà l'allure de désolation s'est vêtue instantanément d'une joie ininterrompue. Soeurs et frères, n'hésitez pas à associer la Vierge Marie à toutes les réalités de votre vie, à toutes vos fêtes et tous vos deuils. Son intercession n'est pas facultative. Si cela en était le cas, le Christ n'aurait pas nous la laisser comme mère par Jean son disciple aimé (Cfr Jean 19,26–27).
Rendons gloire à Dieu le Père qui ne cesse de nous justifier par son Fils Jésus avec la puissance du Saint Esprit.
Que la Vierge ne cesse d'intercéder pour le monde en quête d'une véritable fête.
Abbé Jean-Marie KONDE
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