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L'Eglise syro-malabare, présidée par le Cardinal George Alencherry, a vécu le moment intense d'un synode avec les trente-cinq diocèses qui forment cette Église. Au-delà de toutes les questions traitées, il y a cet épineux problème des conflits liturgiques. Lors des conclusions du synode des évêques le vendredi 27 août 2021, il était décidé une réforme liturgique pour toute cette église catholique orientale. Mais l'archidiocèse d'Ernakulam-Angamaly, contre l'approbation de trente-quatre diocèses, a rejeté les conclusions des travaux. Et pourtant, c'est depuis 1999 qu'un synode avait suggéré une liturgie unique qui consiste à tourner vers l'est ou vers l'autel que face à l'assemblée durant certaines parties de la messe.. Mais pour bien comprendre ces divergences, il est conseillé de remonter jusqu'au XVIème siècle de notre ère. Nous en parlerons ultérieurement.
Cette difficulté qui remonte des décennies a eu comme conséquence la fermeture de la basilique plus de 200 jours. C'est à la fin du dernier synode, le 20 juin 2023, que l'Eglise syro-malabare demande au Souverain Pontife un délégué pour le diocèse résistant. Une messe est prévue à la basilique ouverte mais en rite unifié. Journin M.