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30 Oct
30Oct

Le Synode qui s’est ouvert au Vatican en seizième Assemblée générale le 3 octobre 2023 a fermé ses portes par la célébration eucharistique de dimanche 29 octobre 2023. Toutes les réflexions, dans la prière, ont été présentées ce samedi 28 octobre 2023 sous forme de rapport ayant plus de quarante pages. Nous vous suggérons succinctement les trois parties dudit rapport : L'écoute de tous, à commencer par les victimes d'abus,Laïcs et familles et formation.


Parie I : L'écoute de tous, à commencer par les victimes d'abus 

L’Église est appelée à écouter et à accompagner tout le monde même ceux et celles qui sont victimes des abus dans l’Église par le chemin de la réconciliation et de la justice sans épargner les conditions structurelles qui ont permis ces abus.  En cette partie, le document a développé huit points : 

Le visage d'une Eglise synodale : avec les trois thèmes qui accompagnent ce synode  la communion, la  mission et la participation, l’invitation est lancée pour valoriser les différences et développer l'implication active de tous. Il n’est ni question de rupture avec la tradition ou d’affaiblissement de la nature hiérarchique de l'Église ; 

La mission : voir comment nos communautés doivent-elles s’ouvrir à la fraternité avec les croyants d’autres religions : convictions et cultures tout en gardant l’identité ; 

Les pauvres au centre : il s’agit de se pencher dans un véritable amour vers les pauvres dans une dimension théologique. Le document est revenu sur les migrants, les autochtones, les victimes de la violence, des abus (en particulier les femmes), du racisme et de la traite, les personnes dépendantes, les minorités, les personnes âgées abandonnées, les travailleurs exploités qui ont besoin de respect; 

Engagement des croyants en politique et pour le bien commun : tout en encourageant l’Eglise à dénoncer publiquement des injustices par les individus et les gouvernements, elle est appelée aussi à s’activer pour l’éducation, la santé et la charité de manière désintéressée ;

 Migrations : les migrants et les réfugiés ont droit à un accueil ouvert pour la construction d’un nouveau projet pour une communion interculturelle. C’est ici qu’est évoqué le contexte de colonisation  dans lequel l’évangile a été apporté dans certaines parties du monde ; 

Lutte contre le racisme et la xénophobie : l’Eglise doit enseigner le dialogue en éloignant dans sa formation pastorale tout ce qui est racisme et xénophobie ; 

Églises orientales : en cette période où les conflits obligent les fidèles d’Orient Catholique d'aller vers les territoires de l’Eglise catholique latine, que ces fidèles, avec l’aide des catholiques latins, préservent leur identité ; 

Sur le chemin de l'unité des chrétiens : le rapport note le terme de l’œcuménisme de sang emprunté au Pape François. Il s’agit de ces chrétiens, appartement à différentes églises, versent leur sang au nom du Christ. Une proposition d’un martyrologe œcuménique a été acceptée.


Partie II : Laïcs et familles 

Le rapport revient sur l’égale dignité que possèdent les laïcs, les personnes consacrées et les ministres ordonnés. Il s’agit de valoriser tous les charismes pour la bonne marche de l’Eglise.  

Les femmes : tous les aspects de leur vie sont à considérés dans l’Eglise jusqu’à ceux de pastorale et de sacrement ; 

Cléricalisme et machisme : dénoncé par les mères synodales.  Le rapport mentionne la nécessité de dialogue entre hommes et femmes sans subordination, exclusion ou compétition qui doit amener à la conversion spirituelle et au changement des structures ; 

Le diaconat des femmes : ceci sera confirmé ou infirmé lors des assises de 2024 après les résultats des recherches théologiques, historiques et exégétiques de la commission traitant la question. Cependant, les avis sont divisés à ce point où les uns trouvent que c’est inacceptable car c’est en discontinuité avec la Tradition et pour les autres, ils pensent que c’est un rétablissement de la pratique de l’Église primitive. Plusieurs Pères synodaux craignent que l’Église satisfasse une tendance anthropologique et s’aligne dans l’esprit du temps au cas où elle admettait le diaconat aux femmes ;

Discriminations et abus : les femmes doivent participer aux prises de décision, la discrimination dans la répartition des tâches et l’inégalité de rémunération doivent être éradiquées,  les femmes consacrées ne doivent pas être considérées comme une simple main-découvre, élargissement de l’espace de formation théologique pour les femmes ; 

Vie consacrée : le style autoritaire excluant tout dialogue n’a pas sa place dans l’Église car il est la cause de plusieurs abus ; 

Diacres et formations : la proximité au peuple de Dieu doit bannir tout cléricalisme. D’où la nécessité des cours pendant la formation liés à la vie quotidienne des communautés ; 

Le célibat : il est apprécié à sa juste valeur tout en sollicitant des réflexions sur son obligation disciplinaire dans l’Église latine;

 Les évêques : sont appelés à manifester la synodalité autour d’eux pour la réussite de leur mission. Il faut aussi reconnaitre que parfois ils font des expériences douloureuses de solitude par manquer de soutien ; 

Abus : très souvent l’évêque est en difficulté de concilier son rôle de père et de juge. Le rapport demande que cette tâche de traiter des abus soit confiée à une autre instance tenant compte du droit canon.


Partie III : Formation 

Il s’agit d’approfondissement du thème de l'éducation affective et sexuelle. C’est ici que sont abordées les questions relatives à l'identité de genre et à l'orientation sexuelle, à la fin de vie, aux situations matrimoniales difficiles et aux problèmes éthiques liés à l'intelligence artificielle. Tout en continuant le réflexion, le rapport confirme que «de nombreuses indications sont déjà offertes par le Magistère et attendent d'être traduites en initiatives pastorales appropriées». Cette partie est expliquée en quatre points : 

L’écoute : l’Assemblée demande à l’Église une profonde écoute des personnes marginalisées (en raison de leur situation matrimoniale, de leur identité et de leur sexualité) sans les juger, tout en préservant leur dignité ; 

La polygamie : il est demandé au SCEAM (Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar) l'accompagnement des personnes en union polygame qui s'approchent de la foi;

Culture numériqueIl est donc urgent de «réfléchir à la manière dont la communauté chrétienne peut aider les familles à faire en sorte que l'espace en ligne soit non seulement sûr, mais aussi spirituellement vivifiant»


Sources: Vaticannews et KTO

Tmnews@150923

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