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19 Oct
19Oct

 Lors de son passage en Belgique du 26 au 29 septembre 2024, ce pays, qui s’est réjoui d’accueillir avec enthousiasme le Pontife romain, s’est retrouvé dans le choc par les propos prophétiques  de son hôte. 

En effet, par deux interventions le Pape n’a pas hésité à dénoncer et à livrer la position spirituelle et morale sur certains points concernant la loi partielle sur l’avortement et la vocation féminine ou masculine de l’être humain. 

Premièrement : le discours du Pape François à l’Université Catholique de Louvain Samedi 28 septembre 2024 devant les étudiants Au cours de cette intervention, en présence de la Rectrice et devant les étudiants, le Pape François, évoquant la question de la fidélité dans l’un des points, a déclaré ce qui suit : « Ce qui caractérise la femme, ce qui est féminin, n’est pas déterminé par le consensus ou les idéologies. Et la dignité est garantie par une loi originelle, non pas écrite sur le papier, mais dans la chair. La femme reste une femme. C’est moche quand la femme veut faire l’homme. » 

Deuxièmement : Au terme de son voyage, sous la modération de Matteo Bruni, le Pape François a accordé une interview à cinq journalistes. C’est à la question de Valérie Dupont – TV publique belge francophone RTBF (qui demandait au Pape ce qui suit : Le processus de béatification du roi est-il lié à ses positions ? Et comment concilier le droit à la vie, la défense de la vie, mais aussi le droit des femmes à avoir une vie sans souffrance ?)  que le Pape a répondu avec ces mots : « Ce sont toutes des vies. Le roi a été courageux car, face à une loi de mort, il n’a pas signé et a démissionné. Il faut du courage ! Il faut un politicien “en pantalon” pour faire cela, il faut du courage… Les femmes. Les femmes ont droit à la vie : à leur vie, à la vie des enfants. N’oublions pas de dire ceci : un avortement est un meurtre. La science dit qu’un mois après la conception, tous les organes sont déjà là. On tue un être humain, on tue un être humain. Et les médecins qui se prêtent à cela sont - permettez-moi de dire – ils sont des tueurs à gage ». 

Partant de ces positions, il y a eu des réactions en Belgique ce mercredi 16 octobre 2024. 524 personnes se sont adressées ouvertement aux autorités ecclésiastiques du pays pour demander à être débaptisées sous  le mouvement de Bernard De Vos, ancien délégué général aux droits de l’enfant. Il faut noter que des milliers des fidèles dans les pays comme la France, l’Allémagne et la Suisse ont déjà déjà procédé à des des démarches de débatisation depuis quelques années manifestant leur mécontetement face à certaines prises de position rigoureuse de l’Eglise contre des lois de liberté sur les préservatifs, l’avortement, l’homosexualité, genre,… 

Question : Cette démarche est-elle administrative ou spirituelle ? Car le caractère sacramentel du baptême ne peut être supprimé.

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