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Dimanche des rameaux:Fils de David, défenseur de ses agresseurs

Lectures de la messe

                                                                                                

Entrée messianique

Luc 19, 28-40« Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »


Première lecture

 « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe 

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,

pour que je puisse, d’une parole,

soutenir celui qui est épuisé.

Chaque matin, il éveille,

il éveille mon oreille

pour qu’en disciple, j’écoute.

   Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,

et moi, je ne me suis pas révolté,

je ne me suis pas dérobé.

   J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,

et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.

Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.

   Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;

c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,

c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :

je sais que je ne serai pas confondu.   

 Parole du Seigneur.  

Psaume

(21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

    R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ?
 

(Ps 21, 2a)    

Tous ceux qui me voient me bafouent ;

ils ricanent et hochent la tête :

« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !

Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »Oui, des chiens me cernent,

une bande de vauriens m’entoure ;

Ils me percent les mains et les pieds,

je peux compter tous mes os.Ils partagent entre eux mes habits

et tirent au sort mon vêtement.

Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :

ô ma force, viens vite à mon aide !Tu m’as répondu !

Et je proclame ton nom devant mes frères,

je te loue en pleine assemblée.

Vous qui le craignez, louez le Seigneur. 



Deuxième lecture

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2 6-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus,

   ayant la condition de Dieu,

ne retint pas jalousement

le rang qui l’égalait à Dieu.    Mais il s’est anéanti,

prenant la condition de serviteur,

devenant semblable aux hommes.Reconnu homme à son aspect,

   il s’est abaissé,

devenant obéissant jusqu’à la mort,

et la mort de la croix.    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :

il l’a doté du Nom

qui est au-dessus de tout nom,    afin qu’au nom de Jésus

tout genou fléchisse

au ciel, sur terre et aux enfers,    et que toute langue proclame :

« Jésus Christ est Seigneur »

à la gloire de Dieu le Père.   

Parole du Seigneur.  


Évangile

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Lc 22, 14 – 23, 56)

MEDITATION 

Les prophètes ne se sont pas réservés pour révéler en image l’identité de celui qui devra venir sauver l’humanité. C’est Lui qu’on accueille aujourd’hui. La première lecture nous rappelle le rôle que joue un prophète. Il est celui qui écoute Dieu en transmettant le message aux humains. C’est la Parole de Dieu qui nous donne la force dans les épreuves. Jésus est le Verbe fait chair. Nous pouvons poser la même question que l’eunuque Ethiopien aujourd’hui par rapport à la première lecture : “De qui le prophète parle-t-il, de lui-même ou d’un autre” (Ac 8,34). Méditant la vie de Jésus dans sa passion, il ne peut y avoir d’autre contenu à l’intervention de Philippes que d’exposer l’histoire du salut (Cf. Ac 8,35).

Le salut est acquis par l’abaissement de celui qui accepte de s’engager sur la route de la passion. Il est passé de la gloire à la pire humiliation, de la royauté au dégoûtant esclavage, de la richesse à la méprisante pauvreté, de la divinité à la détérioration humaine…  Homme de pleurs et de douleur, marchant aux pas chancelant sans arrêt avec son instrument de supplice, il refuse de prendre le raccourci pour atténuer son affliction. Alors que toute la foule, rameaux en mains, chante HOSANNA FILS DE DAVID, lui se remettait entre les mains de son Père.

C’est la même marche aujourd’hui où nous refaisons le cortège qui avance vers Jérusalem avec rameaux en mains. Saurons-nous reconnaitre que celui pour qui nous chantons Hosanna Fils de David s’apprête à se laisser crucifier ? Sommes-nous capables de l’accompagner à Gethsémani sans somnolence causée par la perte des énergies des activités qui nous déshonorent ? Aurons-nous la force de témoigner notre foi face aux persécuteurs sans vouloir imiter le reniement de Pierre ou la capitulation des apôtres? Chantons encore haut et fort HOSANNA FILS DE DAVID dans nos différentes désolations et solitudes sans soutien de l’entourage. Jésus est celui qu’on mène à l’abattoir et ne se défend pas car il souffre jusqu’à mourir pour défendre ses agresseurs.

Bonne dévotion pour la Semaine Sainte. Que l’Esprit-Saint nous accompagne pour vivre saintement cette Semaine Sainte.

Abbé Jean-Marie Konde

TMNews@120425