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Le lundi 18 mars 2024, le Cardinal Fridolin Ambongo a rencontré les prêtres et religieuses de l’archidiocèse de Kinshasa œuvrant en France. Tout a commencé par une célébration eucharistique présidée par son Éminence, à l’Église Sainte Marguerite (36 rue Saint Bernard, 75011). Il y a été accueilli par le curé de cette paroisse qui a concélébré avec lui. Dans son homélie, le Cardinal a insisté sur le fait qu’il est toujours prudent d’écouter les gens avant de les condamner. Bien souvent, nous condamnons sans avoir la vraie version des faits. De plus, on s’établit en juge des autres sans pour autant être soi-même correct. Le temps de carême est donc à saisir pour réajuster les tirs pour célébrer la Pâques avec un cœur net, a-t-il conclu.
Après une photo de famille prise à la fin de la messe, le Cardinal a eu un entretien avec les prêtres et les religieuses présents. Y ont pris part, pour le compte des sœurs thérésiennes de l’Enfant Jésus de Kinshasa : Sœurs Pélagie, Annie Dzama et Anne Esika ; pour celui des abbés : Pierre Baza, Félix Malolo, Jean Pierre Makamba, Celestin Kapombe, Jean Bola, JB Basaula, Au gustin Bita, Noël Mpati, Basile Mbiyavanga, Serge Nzuzi, Michel Ndaya, Toussaint Kusenza, François Nakatala, Aimé Bagala, David Mampatu, Serge Kibau, Léopold Wenga et Parfait Kidima.
Le Cardinal était accompagné de son chancelier, l’abbé Cley Mamvemba. Il convient de noter que cette assemblée était essentiellement composée des prêtres et religieuses étudiants, fidei donum et ceux et celles qui sont en France pour des raisons de santé. La communication de son Éminence était centrée autour des informations sur le pays et sur le diocèse.
S’agissant du pays, il a parlé de la situation d’agression qui persiste à l’Est, de l’insécurité croissante à Kinshasa avec le phénomène Kuluna, la misère grandissante du peuple congolais qui impacte finalement sur la vie ecclésiale. Il a noté les efforts fournis par la CENCO pour apporter de l’aide aux autorités du pays quant à ce. Cependant, les évêques n’ont pas, jusque-là, eu la possibilité de s’entretenir avec le Chef de l’Etat.
Concernant l’église de Kinshasa, le cardinal a annoncé l’ouverture du chapitre général de la congrégation des sœurs diocésaines. Il n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction de voir les avancées réalisées par les sœurs tout au long du quinquennat qui s’achève. Il a formulé le vœu de voir les membres de cette famille religieuse tirer profit des acquis de ce mandat et de les consolider.
Après un jeu de question-réponse, la rencontre a été clôturée par un repas (préparé par les mamans catholiques de l’aumônerie congolaise de Paris) autour de l’archevêque.
Source d’information : Abbé Serge KIBAU/Étudiant à Paris
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