google.com, pub-4889604885818732, DIRECT, f08c47fec0942fa0
L'archevêque métropolitain de Lubumbashi a présidé la messe de la commémoration de la Cène du Seigneur en la cathédrale Saints Pierre et Paul. Au cours de son homélie Mgr Fulgence Muteba a axé sa catéchèse sur l'eucharistie comme sacrément des sacrements. Et le jeudi saint dit-il est le jour où Jésus a institué l'eucharistie, le sacerdoce et le commandement de l'amour. Ceci dit, le prêtre est invité à vivre toujours dans le service qui devient le signe distinctif de son ministère avec d' autres personnes.
Il a également invité le peuple de Dieu à soigner l'adoration et reprendre la tradition de la procession avec le saint sacrement le jour de la fête-Dieu. Le prélat de Lubumbashi a aussi fait mention des paroles et gestes eucharistiques après avoir expliqué que la matière eucharistique le pain qui vient du blé et le vin du raisin . Pourquoi seulement ces matières ? L'archevêque répond en donnant 3 raisons fondamentales:
1. Attachement aux origines de Jésus-Christ
2. Unité de l'église
3. Facilité l'usage
Les paroles et gestes eucharistiques de Jésus, à savoir prendre, rompre, rendre grâce et donner constituent 4 gestes à vivre. Revenant sur l'importance de la messe du Jeudi Saint, Mgr a insisté sur le fait qu'elle nous aide à établir une nette différence entre l'ancienne alliance et la nouvelle. Par la consécration du pain, Jésus lui-même s'offre aux hommes; il ne livre pas le sang des bêtes, mais le sien qui est source d'espérance et de charité, une force pour tenir bon dans les persécutions à l'instar des chrétiens primitifs. Le métropolitain a invité à prêter attention au petit geste de rupture du pain lors de la consécration : « Le pain a été rompu... quand nous passons à l'offertoire vous entendrez le petit claquement. Quand nous offrons le saint corps du Christ, le pain qui est sur la table, nous le brisons par fidélité à ce que le Christ a accompli. C'est toute une symbolique ; ce fait de briser, de faire claquer l'eucharistie, le pain signifie la mort brutale du fils de Dieu...»
Avant de chuter le prélat de Lubumbashi a expliqué le sens profond du lavement de pied symbole de service gratuit, sans attendre un quelconque profit mais pour la gloire de Jésus-Christ. Enfin l'archevêque a rendu hommage aux prêtres, religieux et religieuses, catéchistes, et tous les fidèles qui continuent à rendre service au nom de leur foi pour que l'église continue sa mission.
P. Alphonse Abedi, ssp
Président diocésain des communications sociales, Lubumbashi
TMNews@180425