Lundi 1 janvier 2024, le Pape a marqué le premier jour de l’année par un message qui a rendu hommage aux femmes et aux mères, "magnifiques cathédrales du silence", en la fête de Sainte Marie Mère de Dieu (Luc 2,16–21) : «Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle que la grandeur de Marie ne consiste pas à accomplir un acte extraordinaire; au contraire, tandis que les bergers, ayant reçu l'annonce des anges, se précipitent vers Bethléem (cf. Lc 2, 15-16), elle reste silencieuse... Le silence de la Mère est une belle caractéristique. Il ne s'agit pas d'une simple absence de paroles, mais d'un silence rempli d'étonnement et d'adoration pour les merveilles que Dieu est en train d'accomplir».
Dimanche 8 janvier 2024, le Pape a rappelé, partant de l’évangile du jour, que nous devons reconnaitre la présence de Dieu dans un simple enfant comme ces sages chercheurs, les mages l’ont fait (Matthieu 2.1–12) : «…nous voyons Dieu fait homme… regardons-le, émerveillons-nous de son humilité… L’adorer, ce n’est pas perdre son temps, mais c’est donner un sens au temps; c’est retrouver le chemin de la vie dans la simplicité d’un silence qui nourrit le cœur… (être capable)…de regarder les enfants, ces petits, qui nous parlent aussi de Jésus, avec leur confiance, leur immédiateté, leur émerveillement, leur saine curiosité, leur capacité à pleurer et à rire spontanément, à rêver. Dieu est ainsi: enfant, confiant, simple, amoureux de la vie».
Dimanche 14 janvier 2024, le Pape François a invité les fidèles à prendre exemple sur les premiers disciples du Christ. La rencontre entre Jésus et ses premiers disciples, dont Pierre et André, rapportée dans l'Évangile de Jean, questionne chacun sur sa propre relation avec le Seigneur et propose trois verbes pour y répondre: chercher, demeurer, annoncer (Jean 1.35–42) : «Être avec lui, rester avec lui, c'est la chose la plus importante pour le disciple du Seigneur. La foi, en somme, n'est pas une théorie, mais une rencontre, c'est aller voir où le Seigneur habite et demeurer avec Lui… la joie de l'Évangile est toujours extravertie, contagieuse, jamais intime. C'est pourquoi le dynamisme de l'évangélisation naît et renaît toujours… cherchons-nous le Seigneur, ou nous sommes-nous installés dans une foi faite d'habitudes? Demeurons-nous avec Lui dans la prière, savons-nous rester en silence avec Lui? Et enfin, ressentons-nous le besoin de partager notre joie?».
Dimanche 21 janvier 2024, le Pape François a exhorté les fidèles à la place Saint Pierre sur l’appel des premiers disciples (Marc 1, 14-20) : «Apporter à tous le salut de Dieu a été le plus grand bonheur de Jésus, sa mission, sa nourriture dans chaque parole et dans chaque action par lesquelles nous nous unissons à Lui, dans la belle aventure de donner l'amour, la lumière et la joie se multiplient (cf. Is 9,2) : non seulement autour de nous, mais aussi en nous… Annoncer l'Évangile n'est donc pas du temps perdu : c'est être plus heureux en aidant les autres à être heureux… c'est se libérer en aidant les autres à être libres ; c'est devenir meilleur en aidant les autres à être meilleurs!».
Dimanche 28 janvier 2024, le Pape François a invité les milliers de fidèles à la place Saint Pierre à la vigilance face à la tentation (Marc 1.21–28) : «“Attention: il n'y a pas de dialogue avec le diable, parce que si vous entrez en dialogue avec lui, c'est lui qui gagne, toujours. Soyez vigilants (Avec) la force de son Esprit, le Seigneur fait fuir le malin,…C'est ce que veut Jésus, et c’est à nous, à notre vigilance - ne pas converser avec le diable - et à notre prière, qu’il confie ce rêve de liberté, qui lui permet de nous guérir… est-ce que je veux vraiment être libéré de ces chaînes qui serrent mon cœur ? Ensuite, est-ce que je sais dire "non" aux tentations du mal, avant qu'elles ne s'insinuent dans mon âme ? et enfin, est-ce que j'invoque Jésus, est-ce que je lui permets d'agir en moi, de me guérir intérieurement ?».
Sources : Xavier Sartre, Jean-Benoît Harel et Olivier Bonnel (Cité du Vatican)
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