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25 May
25May
  • Première Lecture : Deutéronome 4,32–34, 39–
  • Psaume : Psaume 33
  • Deuxième Lecture : Romains 8,14–17 
  • Évangile : Matthieu 28,16–20


MEDITATION

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ! La messe s’ouvre par cette invocation qui nous fait entrer sans moindre doute dans l’unité divine où le Père nous remplit de son amour, le Fils nous répand sa grâce et l’Esprit nous communie au Père et au Fils. Il ne peut y avoir une célébration du mystère divin sans évoquer le Père, le Fils et l’Esprit Saint. L’Eucharistie, comme le plus grand mystère de la foi chrétienne et le centre de tous les sacrements, nous baigne du début à la fin à la communion de la Trinité divine : les conclusions des Oraisons, le Gloria, le Credo, la Préface, la Prière eucharistique jusqu’à sa grande Doxologie (Par Lui avec Lui et en Lui…), la bénédiction finale. Les lectures de ce dimanche nous apportent plus de lumière pour ce mystère.


  • Dieu soucieux de son peuple

Alors que dès le commencement son Esprit planait sur les eaux, après avoir tout crée, il dit : ‘’faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance’’ (Gn 1, 1-26), Dieu a éternisé son amour dans l’histoire de l’humanité. Ses hauts faits sont tellement immenses que Moïse nous le rappelle aujourd’hui. Lui le Créateur a pris l’option de nous traiter en partenaires dans une alliance où l’homme n’est que gagnant sans que Dieu ne perde une portion de sa divinité.


  • Dieu fidèle à ses promesses

C’est de ses promesses jamais négligées que le Père a envoyé son Fils accomplir le plus grand acte d’amour. Alors qu’il prit chair de la Vierge Marie par l’action de l’Esprit Saint, il se laisse au pressoir de la croix où il crie « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » (Lc 23,46). Après sa résurrection, c’est lui le Fils qui nous livre un grand secret qui nous fait membre dans la communion divine par le baptême au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.


  • Dieu familier à son peuple

Tout ce que Dieu réalise dans l’histoire de l’humanité a un objectif : nous rendre fils. C’est quand nous devenons fils de Dieu que le salut qu’il nous accorde atteint son achèvement. C’est le rôle que joue l’Esprit Saint en nous. Nos paroles sont insuffisantes pour reconnaitre la paternité du Père par son Fils. Seul l’Esprit en nous, qui supprime toute peur et qui nous libère de l’esclavage du péché, peut crier en nous : Abba Père. Et noAus le sentons effectivement que nous sommes en Dieu Père, Fils et Esprit Saint.

Bonne fête de la Sainte Trinité !

Abbé Jean-Marie KONDE Muanda depuis Bangui


TMNews@090524

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